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Au milieu du XIXe siècle, le Japon connaît des bouleversements intenses. La féodalité est abolie, un État-nation moderne est construit avec le retour de l'empereur sur le devant de la scène. S'agit-il d'une restauration monarchique ou bien d'une révolution ? Deux géographes anarchistes, compagnons de Bakounine, apportent à cette question une réponse originale, surtout si on la compare à la vision des autres visiteurs du Japon qui, à cette époque, sont essentiellement des diplomates, des militaires, des négociants, des missionnaires ou des voyageurs souvent conservateurs. L'un, Léon Metchnikoff (1838-1888), a été invité à Tokyo par les dirigeants du nouveau régime en vertu de ses talents polyglottes et de son passé garibaldien. L'autre, Élisée Reclus (1830-1905), bénéficie des connaissances de son ami, parmi de nombreuses autres ressources, pour rédiger le volume consacré au Japon et à l'Asie orientale au sein de sa monumentale Nouvelle géographie universelle, puis certains passages de L'Homme et la Terre, sans jamais se rendre lui-même dans le pays. Élisée Reclus, dans son analyse du Japon de Meiji, traite de sujets sensibles comme les « races », les « civilisations » ou le « péril jaune », et propose une analyse souvent ponctuée de remarques visionnaires. Libre de toute approche dogmatique et sans préjugés de classe ou de race, il replace le Japon, et plus largement l'Extrême-Orient, dans un cadre géopolitique et métagéographique mondial qui transcende la classique dichotomie Orient-Occident.
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Transition, adaptation, résilience : ces trois notions ont été choisies pour identifier et analyser dans cet ouvrage au travers de multiples contextes géographiques, échelles de l'action, figures d'acteurs et temporalité de l'aménagement, les nouveaux paradigmes du projet. La transition constitue le premier nouveau paradigme du projet analysé dans la première partie de l'ouvrage. La transition accompagne-t-elle la généralisation d'une inflexion du projet vers la préfiguration comme nouveau mode opératoire ? Le projet n'apparaîtrait-il pas comme une opportunité à saisir pour engager les villes et les territoires sur le chemin de la transition environnementale ? L'adaptation représente le second nouveau paradigme du projet constituant le fil directeur de la seconde partie de l'ouvrage. A la différence de la première partie dans laquelle les transitions ont principalement concerné le fait urbain et les villes, l'adaptation est envisagée pour des territoires plus diversifiés. Quelles sont les nouvelles figures de l'action, quelles sont les méthodes qui s'imposent en parallèle du projet pour envisager l'adaptation des villes et des territoires aux enjeux environnementaux et au changement climatique ? Dans la troisième partie, la résilience représente le dernier paradigme mobilisé. La notion même de projet a-t-elle encore du sens ou n'est-elle plus qu'une fiction, lorsque domine la vulnérabilité, l'inégalité, l'instabilité, l'incertitude ? Quels projets ou stratégies sont conçus et mis en œuvre dans les villes et les territoires pour assurer leur résilience?.
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La formation des communautés d'habitants (sous une forme villageoise ou urbaine, groupée ou non) est un phénomène clé qui a touché l'ensemble de l'Occident latin à partir du xie siècle. Son étude a connu une certaine vogue dans le dernier quart du xxe siècle, dans divers pays d'Europe, où l'on s'est toutefois appuyé sur des présupposés notionnels et méthodologiques très variables qui ont abouti à des résultats intéressants mais peu articulés. Le travail collectif mené dans le cadre du LaMOP (Paris 1) a visé à dépasser l'hétérogénéité des points de vue, à l'aide d'hypothèses de travail spécifiques. En particulier, il s'est agi de prendre au sérieux le fait social qu'est « l'habiter », impliquant entre autres que la cohésion des communautés reposait moins sur des rapports de parenté que sur l'idée d'appartenance commune à un lieu. Cet attachement se fondait quant à lui sur la définition d'un certain nombre de ressources réservées et liées à l'habitat lui-même, d'une part, et sur la définition de pôles d'attraction durable et eux aussi monopolistiques : les églises paroissiales et leur cimetière. Avec ces deux référents que sont l'habitat et la paroisse, le statut dépendant des tenanciers paysans passe à l'arrière-plan : les agriculteurs dépendants ne sont donc plus pensés par rapport à leurs seigneurs mais par rapport à leur lieu de résidence et de culte. Les dépendants sont ainsi transformés en habitants, et les communautés d'habitants peuvent donc être considérées comme des formes d'enchantement, de la domination sociale, contribuant ainsi à la reproduction à long terme du système seigneurial.
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Human geography. --- Geography --- Philosophy.
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La signature le 22 mai 2003 à Kiev de la Convention cadre pour la protection et le développement durable des Carpates constitue l'acte fondateur de la construction d'un nouvel espace transnational visant la mise en application de politiques environnementales coordonnées à l'échelle du massif de montagne. Cet ouvrage réinvente l'exercice de la monographie régionale en appréhendant cette région des Carpates au prisme des institutions et des organisations qui l'ont objectivée et qui interagissent dans sa gouvernance depuis une dizaine d'années. Dans cette perspective, les Carpates ne figurent jamais dans cette étude comme un objet en soi, mais comme une région objectivée par des discours, des inscriptions et des pratiques d'acteurs. Grâce à une enquête ethnographique menée au secrétariat de la Convention des Carpates administré ad intérim par le Programme des Nations-Unies pour l'Environnement, cette étude ouvre la boîte noire d'institutions environnementales qui restent largement méconnues du grand public et des chercheurs eux-mêmes. Elle retrace les étapes par lesquelles la région des Carpates prend forme, souvent de manière contestée, et se trouve progressivement institutionnalisée.
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